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Bonnes fêtes de Pâques à chacun d’entre vous !

Les Nations unies sont certainement très occupées, car de plus en plus de travaux se déroulent de nouveau en présentiel et nous apprenons tous à organiser des réunions hybrides.

En février, lors de sa réunion annuelle, la Commission du développement social a abordé le thème du « plein emploi productif et du travail décent » pour surmonter les inégalités. Bien que ces domaines soient essentiels pour accélérer la reprise après la pandémie de Covid-19, ils sont également au cœur de la réalisation des objectifs de développement durable (ODD). Une dimension importante des délibérations a été l’impact du chômage sur les jeunes. Les jeunes, qui sont l’avenir de demain, sont ceux qui supporteront les conséquences de la crise actuelle dans le monde d’aujourd’hui.

Pour les Nations unies, un « travail décent » est un travail qui assure la dignité du travailleur, lui donne un salaire décent afin qu’il puisse contribuer à la société, et fournit à l’employé les protections sociales nécessaires (par exemple, l’accès aux soins de santé, l’aide en cas de maladie et d’invalidité, la pension, etc.) ). Ces éléments sont tout à fait cohérents avec les enseignements sociaux catholiques de longue date. Tous ces éléments contribueraient à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations unies d’ici à 2030.

Puis, en mars, s’est tenue la 67e session de la Commission de la condition de la femme, dont la conclusion agréée CSW67 a été négociée avec succès, un document important au regard du thème de la session : La réunion de cette année avait pour thème principal le rôle critique de la technologie et de l’innovation dans la réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes, et l’importance de l’éducation pour les femmes et les filles à l’ère du numérique. L’accès à ces connaissances et aux compétences numériques est aujourd’hui important pour l’autonomisation des femmes dans le monde. L’amélioration des opportunités économiques qui leur sont offertes sur le marché de l’emploi et dans le monde des affaires en est déjà la preuve.

Cette CSW 67 a été caractérisée par plus de deux cents événements parallèles et sept cents événements parallèles. En tant que Filles de la Charité, nous avons mené un événement parallèle intitulé « L’éducation à l’ère numérique : Dialogue intergénérationnel « We Love Reading ».  Comment célébrer le meilleur de l’éducation à l’ère numérique ? Que se passe-t-il lorsque nous réunissons un brillant scientifique jordanien et un entrepreneur, qui a fondé l’organisation mondiale à but non lucratif « We Love Reading », avec un groupe de lycéens de différentes traditions religieuses à l’autre bout du monde ? Nous avons entendu parler d’expériences diverses en matière d’accès aux plateformes numériques à des fins éducatives et sociales. Nous avons également entendu parler d’expériences d’abus en ligne et des efforts déployés pour se responsabiliser et créer des espaces sûrs pour toutes les filles utilisatrices. Les filles ont plaidé avec force pour l’accès, affirmant qu’il s’agit d’une question de droits de l’homme.

Les commissions susmentionnées – développement social et condition de la femme – sont des comités permanents des Nations unies. Elles réunissent les États membres, la société civile et des experts afin d’aider les gouvernements à élaborer des lignes directrices pour les aider à traiter les questions urgentes. Chaque État membre est alors censé élaborer des politiques orientées vers l’action pour le bien de sa population et le progrès de son pays. Les organes de l’ONU ne peuvent que formuler des recommandations, mais ce sont les gouvernements qui sont chargés de les mettre en œuvre dans leur propre pays

La conférence des Nations unies sur l’eau 2023 s’est achevée le 24 mars. Elle a confirmé que l’eau unit véritablement le monde en tant que communauté mondiale déterminée et réunie pour faire la différence non seulement pour l’avenir de l’eau, mais aussi pour l’avenir du monde.

Le Secrétaire général Antonio Guterres a prononcé son discours de clôture devant une salle comble, remerciant chacun pour son engagement dans #WaterAction. Il a noté ce qui suit : « Les engagements pris lors de cette Conférence propulseront l’humanité vers l’avenir sécurisé en eau dont chaque personne sur la planète a besoin. » Il a souligné que l’eau est nécessaire à la santé, à la paix et au développement durable, et c’est pourquoi l’eau doit être au centre de l’agenda politique mondial. Le droit à l’eau permet à chacun d’avoir accès à une eau suffisante, sûre, acceptable, physiquement accessible et abordable.

L’objectif premier de la conférence était de sensibiliser à la crise mondiale de l’eau et de s’engager à mener une ou des actions conjointes pour atteindre les objectifs et cibles liés à l’eau convenus au niveau international, tels que l’objectif de développement durable n° 6 (ODD 6 : eau propre et assainissement) du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

La conférence a été un appel à l’action pour chaque personne sur la planète afin d’accélérer le changement pour résoudre la crise de l’eau et de l’assainissement dans le monde.

Prochainement, la vingt-deuxième session de l’Instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones se tiendra au siège des Nations unies, à New York, du 17 au 28 avril 2023. Le thème prioritaire de la session est : « Peuples autochtones, santé humaine, santé planétaire et territoriale et changement climatique : une approche fondée sur les droits ».

Comme nous le rappelle notre pape François en conclusion de Laudato Si’ : Que nos luttes et nos préoccupations pour cette planète n’enlèvent jamais la joie de notre espérance.

Sœur Michelle Loisel,fdlc

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